LE MUSEE DU QUAI BRANLY
SAMEDI 1er FEVRIER 2020
visite organisée par Marie-Françoise Allouch
et commentée par un guide du musée
Inauguré en 2006, ce musée, créé à l'initiative de Jacques Chirac, est très original par son architecture et les parcours thématiques des œuvres qui reflètent les 5 continents.
Le groupe s'est retrouvé presque au complet sous le mât totem qui orne le hall d'accueil.
C'est par un long plan incliné que nous progressons vers les origines de l'art. La visite commence par l'Océanie. Nous découvrons les maisons de cérémonie et leurs ornements. Ainsi que notre première ancêtre qui évoque le monde de l'eau, dans la région du Sepik, en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Puis nous abordons l'Afrique. Les objets sont à la fois des objets utilitaires qui servent aussi à éloigner les mauvais esprits.
Nous franchissons les océans pour arriver en Australie, devant les dessins sur écorce des aborigènes, véritables cartes de géographie pour traverser le désert. Il y a aussi une impressionnante collection de boomerangs.
D'un désert à l'autre, nous admirons les parures, les bijoux, les objets ouvragés, offerts lors de mariages dans les familles traditionnelles des pays du Sahel
La visite se poursuit par l'Afrique sub-saharienne, dans la région du Bénin avec les impressionnantes statues de 3 guerriers
Un peu plus loin nous admirons la célèbre reine porteuse de coupe, entièrement vêtue de perles, assise sur son trône orné d'une panthère.
Un dernier arrêt devant un objet magique, le chaman-phoque, esprit du grand nord de l'Alaska intercesseur entre l'humanité et les esprits de la nature, avant d'applaudir notre guide pour la remercier de ce voyage initiatique si bien commenté.
Merci à Marie-Françoise pour les photos
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LES PASSAGES COUVERTS
SAMEDI 18 JANVIER 2020
par Marie-Claire Vallet
Ce samedi 18 janvier, nous voici une petite vingtaine devant la Comédie française ; les perles de Murano de Jean-Michel Othoniel - qui ornent la station de métro Palais Royal brillent de tous leurs feux dans le soleil du matin.
Notre parcours commence par une évocation historique de la Comédie française : troupe de Molière et troupe de Bourgogne s’allient sous l’égide de Louis XIV, mécène, en 1680 pour former la seule troupe permanente du théâtre français. Pensionnaires (19) et sociétaires (39) et sociétaires honoraires (22) sont administrés par un(e) Doyen(ne) qui porte haut les valeurs et usages de la Maison de Molière. Un répertoire de 3000 pièces, un fauteuil mythique dans lequel Molière a rendu l’âme sur scène, une salle dite « Richelieu » créée en 1799 : nous saluons l’institution avant de rejoindre le Palais – Royal.
Richelieu se fait construire un palais en 1628 : c’est le Palais-Cardinal. Craignant la jalousie du roi Louis XIII, il lui lègue le palais en stipulant que seul un membre de la famille royale peut y habiter. Louis XIV enfant et son frère, Philippe d’Orléans, dit « Monsieur » y passent de fort mauvaises nuits troublées par la Fronde. Leur mère, Anne d’Autriche, décide alors de quitter le Palais (devenu…) Royal pour rallier le Louvre. Que faire du Palais si le roi, en proie à de tristes souvenirs, le déserte ? Le donner à Monsieur, frère du roi, tout simplement ! Ainsi la branche d’Orléans devient propriétaire des lieux.
Et voici que commence un siècle de fêtes, de bals, de jeux d’argent, paris sur les courses de chevaux, de dîners aux restaurants et cafés, commerces en tous genres, de plaisirs divers et variés, prostitution incluse …1715-1836 telles sont les dates du libertinage intra-muros. La révolution de 1789 interrompt un peu les festivités mais très vite, les biens de la noblesse étant confisqués, on construit des immeubles de rapport et la joie renaît jusqu’au jour où le roi Louis-Philippe excédé exige la fermeture de tous les tripots et interdit la prostitution !
Le quartier s’assagit au XX° siècle et reçoit 3 honorables institutions : le Conseil d’Etat, juridiction administrative suprême, le Conseil Constitutionnel avec 9 Sages veillant à ce que les lois soient conformes à la Constitution, et le Ministère de la Culture (reconnaissable par la Galerie des Proues - chère au Cardinal de Richelieu).
Nous admirons autour de nous, les 260 colonnes de Buren, sources de scandales en 1986. L’artiste choqué par la détérioration de son œuvre a demandé à l’Etat la destruction des deux plateaux : 5.8 millions € ont été débloqués en 2010 pour la restauration de l’œuvre dont les damiers font référence aux salles de jeux de jadis.
Un peu plus loin, nous visitons la très authentique Galerie Véro-Dodat avant de nous acheminer vers les galeries du Palais-Royal : le petit canon de J.J. Rousseau trône toujours sur la pelouse, prêt à annoncer midi grâce à un artificier , le café Corrazza fréquenté par Bonaparte, le Grand Véfour restaurant historique où s’assirent Hugo, Sartre, de Beauvoir, Bonaparte, Aragon, Colette et Cocteau en voisins, et tant d’autres personnages illustres.
La Galerie Vivienne (qui nous parle de Vidocq – bandit reconverti en policier modèle) et la Galerie Colbert voisine nous éblouissent par l’élégance de leur style pompéien néo-classique et leurs merveilleuses mosaïques.
Quelques rues traversées nous amènent au Palais Brongniart via la Bibliothèque Richelieu et l’Ecole des Chartes.
La Bourse, initiée par Bonaparte, devait montrer par sa splendeur, la grandeur de la France du XIX° siècle. La révolution industrielle a concouru à l’expansion des banques : les financiers affluaient de toutes parts prêts à investir et à retirer des dividendes. Dans les années 80, l’internet a pris le relais, la Bourse s’est transformée en Ecole pour de futurs décideurs et en salles de réceptions ou d’expositions.
La balade se poursuit par la visite des deux passages très touristiques des Panoramas et Jouffroy. En traversant le boulevard on remarque le Musée Grévin – musée de cire, où étaient rassemblés tous les personnages illustres avant le développement de la photographie .
Notre balade prend fin devant l’Hôtel Drouot – centre des ventes aux enchères. Le soleil, la variété et l’originalité des sites visités ont contribué au succès de ce parcours.
Merci à Marie-Françoise pour les photos.
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VISITE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE
SAMEDI 11 JANVIER 2020
organisée par Marie-Claire Vallet
Ce samedi 11 janvier, malgré les mouvements sociaux affectant les transports publics, 20 étudiants et 11 animateurs arrivent au rendez-vous de 9h30 précises pour visiter l’Assemblée nationale, sous la conduite de Laurent CHAUVOT guide professionnel attaché à l'assemblée nationale.
Une brève vidéo, très pédagogique, introduit les explications de base pour comprendre le système législatif : 577 députés élus par le peuple tous les 5 ans, projets de loi proposés par le gouvernement et propositions de loi initiées par un député, navette des lois entre l’Assemblée nationale et le Sénat avant adoption et promulgation au journal officiel, les 8 commissions parlementaires de 72 membres chacune … tout y est !
Nous voici dans la somptueuse Galerie des Fêtes :
Le guide nous décrit avec force détails la « cérémonie du Président » fort impressionnante par les roulements de tambour, les rangées de Gardes républicains, les cinq lustres en cristal de Bohême jetant leurs feux sur les ors de la République ! Nous ne résistons pas au plaisir de fouler l’illustre tapis, le temps de poser pour une photo de groupe dans la magnificence de cette salle… après tout, c’est la Maison du Peuple que nous visitons !
Certains d’entre nous s’attardent devant les tapisseries des Gobelins qui ornent le corridor reliant l’Hôtel de Lassay (où réside le président de l’Assemblée nationale) au Palais Bourbon où siègent les députés.
Après la Petite Rotonde d’Alechinsky décorée par ses fresques futuristes, nous entrons dans la Salle des Pas perdus (220m2) et la Salle des Quatre colonnes attenante, où s’agglutinent habituellement les journalistes en quête d’interviews et d’informations exclusives. La chaîne parlementaire LCP retransmet souvent des images de ces deux salles.
Nous atteignons l’Hémicycle : d’emblée on remarque le « perchoir » où siège le Président de l’Assemblée nationale (4ème personnage de l’Etat). Les députés se placent dans l’Hémicycle en fonction de la gauche et la droite du Président. Chaque député(e) occupe une place attribuée. Les membres du Gouvernement placés au premier rang, sur le banc intitulé membres du gouvernement, prennent part aux débats le mardi de 15h à 17h pour les « questions au Gouvernement ». Derrière les colonnes au fond de la salle on aperçoit les tribunes réservées au public, chacun étant libre d’assister aux débats tout au long de la semaine. Les députés peuvent voter soit à main levée, soit selon le système « assis-debout » soit par vote électronique.
Avant de rejoindre la Bibliothèque aux 5 coupoles peintes par Delacroix, nous admirons le jardin à la française au milieu duquel s’élève une sculpture en l’honneur de la Déclaration des Droits de l’Homme : une sphère de 12 tonnes érigée en 1989 pour le bicentenaire de la révolution de 1789. Notre guide conciliant nous permet une photo de groupe sur les marches menant au jardin.
Nous parcourons un corridor qui nous mène à la Bibliothèque de 70 000 ouvrages (les 700 000 autres étant stockés sous le jardin). Elle rassemble également des documents rares : une Bible du 9ème siècle, 5 manuscrits de la condamnation de Jeanne d’Arc, un calendrier du 16ème siècle, un carnet de Rouget de l’Isle et des manuscrits de Jean-Jacques Rousseau…
Après avoir vu plusieurs bustes de Marianne – symbole de la République - notre visite s’achève.
Les qualités pédagogiques de notre guide ont contribué au succès de cette visite peu ordinaire et qui a satisfait chacune et chacun.
Merci à Marie-Françoise pour les photos.
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LE 6e ARRONDISSEMENT
Samedi 16 novembre 2019
par Marie-Claire Vallet
Ce samedi 16 novembre nous voici une petite vingtaine devant la statue de Danton à Odéon.
Notre parcours commence par une évocation de la Révolution française de 1789 dans la Cour du Commerce St André où Marat tenait son journal « L’ami du Peuple », où Guillotin et le Docteur Louis ont élaboré la première guillotine avec l’aide de l’ébéniste Schmitt, où le café Procope – plus vieux café de Paris, a rassemblé les fondateurs de l’Encyclopédie (Diderot, d’Alembert…) puis les révolutionnaires (Danton, Robespierre, Marat …) et où Benjamin Franklin écrivit deux articles de la Constitution américaine. Les cafés parisiens furent des foyers de débats et réflexion intense dans ce quartier tourné depuis toujours vers la littérature, l’édition, l’élite intellectuelle.
Nous faisons une pause dans la rue de Buci devant l’étoile « flamboyante » ornant la façade du n°12 où la toute première loge maçonnique s’est installée en 1732 et a sans doute influencé les révolutionnaires.
Un peu plus loin, dans la rue Dauphine, nous découvrons le Café Laurent qui abritait jadis le rendez-vous des noctambules célèbres de l’après-guerre : Vian, de Beauvoir, Sartre … jeunesse ivre de liberté qui venait danser et boire au « Tabou » sur des airs de jazz et de swing.
Après avoir traversé le charmant passage Dauphine où se trouve un délicieux salon de thé, nous arpentons la rue Mazarine, pleine de surprises : les deux jeux de paume se sont transformés pour accueillir d’une part le premier Opéra de Paris, d’autre part l’ Illustre Théâtre de Molière.
Un peu plus loin, le Pont des Arts apparaît - dépourvu des milliers de cadenas qui le détérioraient avant 2014. Quelques bouquinistes, d’habitude ouverts le week-end, ont boudé les quais parce qu’il faisait froid aujourd’hui. Ils sont 200 sur Paris et les places sont chères ! Cent candidats pour vingt postes vacants.
En face, la coupole de l’Institut de France accueille 5 académies parmi lesquelles la très célèbre Académie française fondée en 1635 par Richelieu afin de protéger la langue française et de créer le dictionnaire (40 fauteuils).
Ce bâtiment emblématique abrite la Bibliothèque Mazarine (600 000 ouvrages) dans son aile gauche ; et des salles de travail pour discuter au sujet des nouvelles entrées dans le dictionnaire lors des séances du jeudi à 15h.
Etre académicien suppose une grande culture générale, la détermination de défendre la langue française, une motivation à toute épreuve pour convaincre les 39 autres académiciens de voter en votre faveur, un budget assez conséquent pour payer l’habit + le bicorne ( environ 35 000€) et plein d’amis pour ouvrir une souscription qui règlera l’épée sertie de pierres précieuses (une bagatelle de 100 000€ parfois …) que l’on vous remettra lors de la cérémonie d’intronisation.
Un détail à souligner avec force : en 1980 Marguerite Yourcenar fut la première femme académicienne.
Quelques mètres plus loin on évoque la Tour de Nesle, aujourd’hui disparue, tristement célèbre pour les amours illicites de Marguerite et Blanche de Bourgogne avec les frères Philippe et Gauthier d’ Aulnay. Le scandale qui s’ensuivit amena Philippe Le Bel – beau-père des deux sœurs, à imposer la loi salique régissant la transmission du royaume de France de père en fils.
Un bref arrêt devant l’Ecole des Beaux-Arts, une photo de groupe sur la jolie place de Fürstenberg où Delacroix a installé son atelier au 19° siècle, et nous voilà devant l’Eglise de St Germain-des –Prés édifiée en 543, détruite par les Vikings en 886, reconstruite en l’an 1000 et en cours de restauration en 2019 avec une sublime polychromie intérieure.
Grâce aux moines porteurs du savoir, le quartier a rassemblé à travers les siècles les intellectuels de tous bords. Notre parcours nous a montré des galeries, des librairies, des bâtiments d’enseignement supérieur, des cafés célèbres pour avoir accueillis les courants d’avant-garde comme le surréalisme, l’existentialisme…
Une page d’histoire se tourne sur l’explication de la phrase de Sartre « l’existence précède l’essence » et annonce la fin de la balade. Une partie du groupe se dirige alors vers la pizzeria Vesuvio où l’animateur Philippe Riché a préalablement réservé quelques tables pour un repas convivial qui sans aucun doute réchauffera les étudiants transis !
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LE QUARTIER LATIN
Samedi 12 octobre 2019
par Jacqueline Fournier
C'est au métro Cardinal Lemoine que 12 étudiants (sur 22 inscrits, un seul excusé !) et 4 animateurs se sont retrouvés pour une déambulation dans le plus ancien quartier de Paris.
Nous commençons par les Arènes de Lutèce, amphithéâtre gallo-romain construit au 1er siècle de notre ère.
Après la traversée des arènes de Lutèce, nous nous retrouvons devant le mur végétal de la rue Rollin, rue piétonne à laquelle on accède par un escalier fleuri.
Charles Rollin est un historien et professeur de français, né en 1661, qui fut élu en 1694 recteur de l'université de Paris. Il initia des réformes de l'éducation.
Une plaque rappelle que le célèbre philosophe Descartes, auteur de la phrase : ''je pense donc je suis'', a vécu ici.
Puis nous arrivons place de la Contrescarpe, après avoir admiré la plaque d'hommage à Ernest Hemingway ( 1899-1961) qui a vécu en haut de la rue du Cardinal Lemoine, célèbre auteur américain de ''Paris est une fête'' , ''Le vieil homme et la mer'', etc.
Un peu plus loin, nous accédons à la place de l'Estrapade, lieu d'un célèbre supplice infligé aux soldats déserteurs, puis aux protestants. Il fut aboli par Louis XVI.
Au passage nous admirons une fontaine Wallace, eau potable de la Ville de Paris. Ces fontaines avaient été créées par un généreux donateur anglais, Richard Wallace suite à la destruction de nombreux acqueducs lors de la guerre de 1870. Elles étaient destinées à alimenter en eau, gratuitement, les parisiens les plus démunis. Elles continuent à abreuver gratuitement passants et touristes.
Nous sommes maintenant proches de la place du Panthéon, où nous arrivons, en passant devant l'église Saint Etienne du Mont connue pour son jubé en marbre.
Elle contient aussi les restes de la patronne de Paris Ste Geneviève (420-500) qui résista à l'invasion et la destruction de Paris par les Huns, au 5e siècle.
Au milieu de la place du même nom se dresse le Panthéon au fronton duquel est inscrite la devise "Aux grands hommes, la patrie reconnaissante."
En face, se trouve la mairie du 5e
Nous reprenons la rue d'Ulm, célèbre pour sa grande école, l'Ecole Normale Supérieure, qui forme l'élite de la nation. Et nous arrivons rue Saint Jacques, familière aux étudiants de l'ARC. A côté de la Maison des Mines, nous visitons l'église Saint-Jacques du Haut-Pas, lieu de départ du pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle, en Espagne, à 1200 km de là Les pélerins du Moyen-Age, et encore de nos jours, suivaient ce chemin à pied pendant des mois.
Merci à Armelle, Reiko et Marie-Françoise pour les photos.
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Le PERE LACHAISE
SAMEDI 15 JUIN 2019
par Jacqueline Fournier
Place Gambetta, 4 animateurs retrouvent 12 étudiants (sur 15 inscrits). Par une matinée ensoleillée, nous entrons dans le plus grand des cimetières parisiens, plus de 44 hectares et 70 000 tombes. Il tient son nom du confesseur de Louis XIV, le père François d'Aix de La Chaise. La conception de cet endroit mêle parc à l'anglaise et lieu de recueillement. C'est un lieu de promenade privilégié par les Parisiens.
Nous empruntons l'allée du ''jardin du souvenir'', où sont dispersées les cendres des défunts incinérés.
Cette allée est jalonnée de monuments en hommage aux morts des deux guerres mondiales du 20e siècle et plus particulièrement des victimes des nazis.
Un peu plus loin, nous découvrons ''le mur des Fédérés'', 147 manifestants ont été fusillés le 27 mai 1871 pour s'être révoltés contre le pouvoir. Ce fut l'écrasement de ''la Commune'' (tentative de gouvernement populaire autonome).
Jean-Baptiste Clément a composé la célèbre chanson ''Le temps des Cerises'' en hommage à cet évènement.
Nous passons devant le monument dédié à Oscar Wilde, 1854-1900, écrivain irlandais, condamné dans son pays pour homosexualité. Il est venu finir ses jours en France.
Puis devant celle de Paul Eluard, 1895-1972, écrivain français, un temps ''compagnon de route'' des communistes.
Avant d'aller devant la tombe d'Edith Piaf, 1915-1963, célèbre chanteuse française.
Chemin faisant, nous remarquons le monument dédié aux victimes des camps de concentration nazis : 186 marches sculptées à la mémoire des condamnés à monter ces marches avec une lourde pierre sur le dos, au camp d'extermination de Mauthausen.
Un sentier nous fait passer devant le gisant Victor Noir, 1848-1870, journaliste célébré pour ses pouvoirs fécondants.
Non loin de là, la tombe d'Auguste Blanqui, 1805-1881, considéré comme le chef de file de la Commune de Paris.
Tout à côté se dresse le crématorium, où de plus en plus de Parisiens se font incinérer.
La tombe d'Antoine Parmentier, 1737-1813, célèbre apothicaire, pharmacien, agronome et nutritionniste est entourée de plants divers. Il a introduit le plant de la pomme de terre en France.
Au passage, nous sommes impressionnés par le plus haut mausolée, celui d'Alexandra Stroganoff, 1779-1818, épouse Demidov.
Il domine le monument plus discret de Chopin, 1810-1849, compositeur polonais qui vécut un temps avec George Sand.
Puis, nous faisons un détour par la tombe fleurie du spirite Allan Kardec, 1804-1869, qui croit possible la communication avec les défunts, notamment au moyen des tables tournantes.
Nous admirons les tombeaux de La Fontaine et Molière, avant de terminer la promenade devant le tombeau de deux amants célèbres du Moyen-Age, à la vie mouvementée : Héloïse et Abélard, séparés dans la vie mais réunis dans la mort.
Merci à Marie-Françoise pour les photos.
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